MIROIR étudie en parallèle deux sites de mouvements de versant ; dans les deux cas, il s’agit de tronçons de vallées qui s’étendent sur environ 12-15 kilomètres de long.

Gorges de l’Arly (73)

Le tronçon étudié se situe sur les communes d’Ugine et de Cohennoz.

Le site le plus actif tout au long des dernières décennies est celui de Moulin Ravier (appelé aussi instabilité de Cohennoz). Le site actuellement actif de Montgombert l’a déjà été marginalement dans le passé (années 70 puis années 80). Au sud du Nant Cortay, dans la grande zone d’instabilité de Panissats (aujourd’hui figée, tassée et potentiellement active qu’à la marge), des réactivations de pied de versant par sape des berges se sont produits en 2015 (et sans doute déjà dans les années 1950).

Les enjeux routiers en rapport avec cette rive gauche sont :
• la RD71 située à mi versant de la rive gauche et qui dessert le bourg de Cohennoz depuis Ugine et ensuite l’accès au hameau de Cernix puis du bourg de Crest-Volland ;
• et la RD1212 de fond de versant qui assure une liaison route entre Savoie et Haute Savoie et notamment pour l’accès aux stations de ski haute-savoyardes (desserte à Mégève depuis Annecy et Chambéry).

Haute vallée du Guil (05)

Ce site d’étude fait partie du TAGIRN du Parc Naturel Régional du Queyras.

La haute vallée du Guil en amont de Château-Queyras présente plusieurs zones d’instabilités avérées ou suspectées, dont la vaste zone de versant instable dit « glissement du Pas de l‘Ours », réactivé progressivement depuis 2015. Les besoins locaux de connaissances de cette zone de versant se sont accrus jusqu’à la crise paroxysmale du début de printemps 2018 (relativement étudiée en partie basse du versant proche de la RD947 menacée puis atteinte, mais guère sur sa partie amont).
Néanmoins, le glissement est encore mal compris dans sa globalité et reste à étudier plus « à froid » sans les fortes pressions liées à la gestion de crise.