La crise en cours nous contraint à repenser notre système, et met en lumière les forces et les faiblesses dans notre façon de gérer les crises. Deux aspects majeurs ressortent bien de toutes les premières analyses : le besoin d’anticipation et la capacité de résilience.
Si la crise actuelle est est une crise sanitaire, ces questions s’appliquent également aux risques naturels, dont l’apparition, la temporalité et l’ampleur sont influencés, entre autre, par les changements climatiques en cours.
Devant ces évolutions, au regard de la crise que nous connaissons actuellement, et des défaillances du système qui l’accompagne, l’importance de la gouvernance locale est réaffirmée. Le besoin d’une réflexion interne de la part des acteurs de terrain, afin d’établir une stratégie de gestion pertinente de leur territoire et des risques associés, doit pouvoir trouver une réponse à une échelle autre locale en complément de que celle apportée par un Etat centralisé.
Des outils comme la GIRN (Gestion Intégrée des Risques Naturels) sont des solutions pour les territoires, qui permettent de développer des axes de travail autour des 4 piliers de la gestion intégrée : Surveiller, Anticiper, Répondre et Apprendre. Ils doivent permettre aux élus en charge de la sécurité des populations, au premier rang desquels les maires, d’avoir les moyens nécessaires pour anticiper les crises qui pourraient devenir plus fréquentes et plus intenses.