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1ère Assemblée Générale de la SUERA : priorités politiques de la Présidence bavaroise 2017

[vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]

13 février 2017
Rottach-Egern (Bavière)

La Stratégie de l’Union européenne pour la région alpine a tenu sa 1ère assemblée générale le 13 février 2017 à Rottach-Egern [1], sous la présidence annuelle de la Bavière, qui fait suite à celle de la Slovénie en 2016, et sera suivie par la présidence du Tyrol en 2018, puis de l’Italie en 2019.

A cette occasion, la Présidence Bavaroise a réaffirmé ses priorités politiques dans la mise en place de la SUERA, notamment concernant le Groupe d’Action 8 « Améliorer la gestion des risques et mieux gérer le changement climatique, notamment par la prévention des risques naturels de grande ampleur », dont elle est chef de file avec l’Autriche. [2]

Les États et régions membres de la SUERA ont arrêté le programme de travail 2017, en présence du représentant de la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, de Herbert Dorfmann, député européen italien, et de Markus Reiterer, secrétaire général de la Convention alpine.

De plus, les hauts représentants des États et régions ont adopté une Déclaration commune sur la SUERA et appelé à une prise en considération adéquate des stratégies macro-régionales dans les politiques correspondantes de l’UE au-delà de 2020. Le Secrétaire général Reiterer a souligné l’importance de la coopération pour atteindre les meilleurs résultats possibles qui soient bénéfiques tant aux régions de montagnes qu’à celles de leur périphérie. [3]

Le représentant du Gouvernement français, Jean-Luc Combe (préfet, directeur du Développement des capacités des territoires au CGET), a relevé l’engagement politique de la France pour les zones de montagne (notamment dans le cadre de la loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, adoptée en décembre 2016). [4]

Les priorités politiques et le programme de travail de la présidence Bavaroise approuvés par l’assemblée générale pour 2017 sont présentés dans un document publié par le Ministère bavarois de l’Environnement et de la Protection des consommateurs de l’État de Bavière.

Ce document, disponible en français, présente les thèmes principaux et les mesures de mise en œuvre dans chaque groupe de travail, à travers un certain nombre d’initiatives phares. Les priorités et les actions concrètes concernant la prévention des risques naturels sont reproduites ci-après.

►  Priorités de la Présidence bavaroise de la SUERA & Programme de travail 2017 (PDF)

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][toggles style= »default »][toggle color= »Default » title= »(1) EUSALP General Assembly I (www.alpine-region.eu) »][vc_column_text]► EUSALP General Assembly I

Event type: General Assembly meeting
Monday, 13 February, 2017 – 10:30

Althoff Seehotel Überfahrt, Rottach-Egern

Meeting topic: 

On 13 February 2017, the first General Assembly of the EU Alpine Strategy under Bavarian presidency convened in Rottach-Egern. The General Assembly is constituted by the Ministers for European Affairs of the participating states and regions as well as the European Commissioner for Regional Policy, Corina Creţu.

The aim of the General Assembly on 13 February 2017 was to set the political priorities for the activities of the Action Groups over the coming years. At the same time, the General Assembly addressed open questions on the structure of the cooperation (governance).

The concrete implementation of the political priorities adopted by the General Assembly began a day later, in the Action Group Forum on 14 and 15 February 2017.

[/vc_column_text][/toggle][toggle color= »Default » title= »(2) Priorités politiques de la présidence Bavaroise (EN) »][vc_column_text]► Bavarian presidency 2017: Political priorities (bayern.de)

Bavaria has been a strong advocate for a European Alpine strategy since 2011 and has substantially contributed to the conceptual design of the Strategy. Bavaria is an active member of all nine actions of the Strategy and leads the implementation of Action 7 (ecological connectivity) together with the Slovenian Institute for Nature Conservation as well as Action 8 (to improve risk management and to better manage climate change, including major natural risks prevention) together with Austria.

From 1 January to 31 December 2017, Bavaria will assume the presidency over the implementation of the Strategy. The cornerstones of the Work Programme for the Bavarian presidency over the EU Alpine Strategy were presented in the Representation of the Free State of Bavaria to the EU in Brussels on 29 November 2016 and will now be shaped into concrete measures during the course of several events. In a first step, the political priorities of the Bavarian presidency 2017 were approved by the General Assembly of the EU Alpine Strategy on 13 February 2017 in Rottach-Egern. The day after, the Action Groups and the Executive Board of the Strategy convened for an Action Group Forum from 14 to 16 February 2017 in Garmisch-Partenkirchen, in order to tackle the adopted priorities with concrete projects and implementation measures.

The Bavarian presidency 2017 is guided by the motto: “EU Alpine Strategy – joint action for the benefit of the Region”. As the implementation of the Strategy is still in an early phase, the timely involvement and information of citizens and stakeholders is a stated aim of the Bavarian presidency. The development of the Strategy itself followed a “bottom-up” approach in Bavaria. The Bavarian State Government has broadly discussed the ideas of municipalities, businesses, associations, non-governmental organisations and citizens, e.g. in the course of the Bavarian “Alpine Dialogues” (Alpine Dialogue I in Hohenaschau Castle on 21 May 2014 as well as Alpine Dialogue II in Irsee Monastery on 17 March 2016).

The dialogue with the relevant actors will be continued during the Bavarian presidency. For example, during the Annual Forum, a large Citizens’ Forum will be open to the general public, with numerous opportunities for information and participation.[/vc_column_text][/toggle][toggle color= »Default » title= »(3) News de la Convention Alpine « ][vc_column_text]

► Assemblée générale et forum des Groupes d’action de la SUERA

L’assemblée générale de la SUERA et le forum des Groupes d’action de la SUERA se sont tenus la semaine dernière en Bavière. Lors de l’assemblée générale à Rottach-Egern, la Présidence de la SUERA a été transmise de la Slovénie à la Bavière. De plus, les hauts représentants des États et régions ont adopté une Déclaration commune sur la Stratégie de l’UE pour la région alpine (SUERA) et appelé à une prise en considération adéquate des stratégies macro-régionales dans les politiques correspondantes de l’UE au-delà de 2020. Le Secrétaire général Reiterer a souligné l’importance de la coopération pour atteindre les meilleurs résultats possibles qui soient bénéfiques tant aux régions de montagnes qu’à celles de leur périphérie.

(…)

[/vc_column_text][/toggle][toggle color= »Default » title= »(4) Article du CGET (publié le 22/02/2017) »][vc_column_text]► Des actions concrètes pour l’emploi, la mobilité et l’environnement

Marquant sa deuxième année d’existence, la stratégie de l’Union européenne pour la région alpine (Suera) a tenu son assemblée générale, le 13 février dernier, sous la présidence annuelle de la Bavière. Un événement qui ouvre un programme de travail ambitieux et propose neuf actions concrètes.

Réunis à Rottach-Egern, en Allemagne, les États et régions membres de la Suera ont arrêté le programme de travail 2017, en présence du représentant de la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, de Herbert Dorfmann, député européen italien, et de Markus Reiterer, secrétaire général de la Convention alpine. L’assemblée générale s’est ensuite poursuivie, à Garmisch-Partenkirchen, par un forum des groupes de travail de la Suera. L’assemblée générale s’est poursuivie par deux journées de coordination des groupes de travail.

Innovation et recherche, développement économique, préservation des ressources naturelles, connectivité écologique, efficacité énergétique, intermodalité des transports de passagers et de marchandises…, les priorités, déclinées en neuf actions, se dessinent autour de quatre objectifs :

  • un accès équitable à l’emploi qui s’appuie sur la forte compétitivité de la région ;
  • une accessibilité interne et externe durable ;
  • un cadre environnemental plus inclusif et des solutions énergétiques renouvelables et fiables pour l’avenir ;
  • la gouvernance des Alpes.

Détail des actions téléchargeable ici.

La France très engagée pour les zones de montagne

Représentant le Gouvernement français, Jean-Luc Combe, préfet, directeur du Développement des capacités des territoires au CGET, a relevé que « Ce programme de travail est ambitieux et mobilisateur ; il devrait nous amener collectivement à traduire les intentions inscrites dans la stratégie en actes concrets. (…) Toute l’innovation et la valeur ajoutée de la stratégie macrorégionale résident dans l’alliance des différents territoires – montagneux, valléens, ruraux, périurbains, métropolitains – et des différents acteurs – autorités publiques et société civile organisée –, dans un projet de développement territorial durable et cohérent sur l’ensemble de la région alpine ».

Aujourd’hui, 80 millions d’Européens vivent dans la région alpine, qui compte parmi les plus importantes zones naturelles, économiques et de production en Europe et figure parmi les régions touristiques les plus attrayantes. Mais elle est aussi confrontée au vieillissement de sa population, à l’exode de sa main-d’œuvre qualifiée, au changement climatique, à des difficultés d’approvisionnement en énergie…

Dans ce contexte, Jean-Luc Combe a rappelé que « Le développement et la protection des territoires de massifs montagneux français sont une priorité politique depuis des décennies. (…) Le Parlement français a d’ailleurs renouvelé sa confiance dans ce type de coopération territoriale en adoptant la loi de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne, en décembre dernier. »

« La stratégie de l’Union européenne pour la région alpine, en tant que laboratoire de gouvernance et de politiques publiques au cœur du continent pourra, à terme, constituer une référence utile de développement territorial durable en Europe, a souligné Jean-Luc Combe. C’est une perspective stimulante qui nous engage pour l’avenir de cette région et de notre continent. »

* Auvergne-Rhône Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Provence Alpes-Côte d’Azur.

À savoir

Adoptée par la Commission européenne le 28 juillet 2015 puis approuvée par le Conseil européen le 28 juin 2016, la stratégie de l’Union européenne pour la région alpine (Suera) engage sept pays – cinq États membres de l’UE (Allemagne, Autriche, France, Italie et Slovénie) et deux États tiers (Liechtenstein et Suisse) – ainsi que 48 régions, dont Auvergne-Rhône Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Provence Alpes-Côte d’Azur.

Le CGET assume la coordination nationale de la France dans la Suera.

En savoir plus : http://www.alpine-region.eu/

 

© N. Gouvernel/DDCT CGET

[/vc_column_text][/toggle][/toggles][/vc_column][/vc_row][vc_row type= »in_container » full_screen_row_position= »middle » scene_position= »center » text_color= »dark » text_align= »left » overlay_strength= »0.3″][vc_column column_padding= »no-extra-padding » column_padding_position= »all » background_color_opacity= »1″ background_hover_color_opacity= »1″ column_shadow= »none » width= »1/1″ tablet_text_alignment= »default » phone_text_alignment= »default » column_border_width= »none » column_border_style= »solid »][vc_column_text]

Priorités de la Présidence bavaroise 2017 concernant la prévention des risques naturels

[Extraits du document]

Action n° 1 : Créer un véritable écosystème d’innovation et de recherche

Thème principal : la création d’un réseau de recherche transfrontalier dans la région alpine

L’objectif de cette action 1 est la création d’un réseau de recherche transfrontalier dans la région alpine. Nous nous reposons déjà aujourd’hui sur un fondement large et solide de coopérations communes et transfrontalières d’université, par la mise en place de programmes d’études multinationaux et de programmes d’échange ainsi que l’existence de réseaux de recherche étroitement liés les uns aux autres. Il s’agit toutefois de soutenir la dynamique et la vitalité de nombreux domaines de recherche et de technologie, et d’améliorer l’exploitation de résultats de recherche en outrepassant les frontières nationales. Il s’agit d’une exigence sur le plan de la responsabilité politique de ne pas amarrer les intérêts nationaux aux frontières, mais de développer, d’élargir et de renforcer les points communs propres aux zones limitrophes des Alpes. La promotion de coopérations transnationales et d’impulsions transfrontalières dans les sciences et la recherche permet d’augmenter encore plus la force d’innovation d’une région alpine forte au cœur de l’Europe. L’exploitation ciblée de résultats, en coopération avec l’industrie, renforce la compétitivité régionale et établit une coopération de longue durée entre les réseaux performants. La coopération transfrontalière sur le plan de la recherche dans la région alpine est finalement la condition préalable pour que les états limitrophes détiennent la première place au sein de la compétition mondiale.

► Mise en œuvre en 2017 : « AlpSense » – surveillance des risques naturels liés au climat dans les régions alpines grâce aux données de télédétection

Le programme de recherche « AlpSense » est un élément concret pour une mise en réseau transfrontalière de longue durée des instituts de recherche dans la région alpine. Dans le cadre de « AlpSense », des procédés de télédétection innovants haute résolution et des visualisations 3D pour la surveillance de risques naturelles liés au climat dans la région alpine ont été développés et testés. Les risques naturelles alpins représentent des défis importants pour les communes, les infrastructures et l’économie, leur traitement et le fait de s’en protéger sont donc une mission clef pour les sociétés alpines. Le contenu du projet « AlpSense » consiste à surveiller le mouvement des masses dans les zones de permafrost et les aires où se situent les glaciers couvrant la région entière des Alpes, grâce à la surveillance continue et aux analyses des variations et des changements, et à reconnaitre ainsi très tôt les catastrophes naturelles potentielles. Ces recherches ont lieu dans des zones d’études choisies des Alpes, qui sont toutes des régions centrales de tourisme et dans lesquelles on a pu observer d’importants processus de modification dus au changement climatique. Ces zones représentent donc un risque élevé possible de catastrophes naturelles.

Les universités, centres de recherche, entreprises, fournisseurs de données de télédétection et administrations bavaroises, autrichiennes et italiennes sont les partenaires du programme AlpSense. Nous souhaitons intensifier les échanges transfrontaliers dans l’ensemble de la région alpine par le renforcement et le développement de la coopération entre et avec les centres de recherche, universités et administrations en Italie, en France, en Suisse et dans les autres états alpins afin d’identifier des objectifs scientifiques communs de détection précoce des risques et dangers dans les Alpes.

« AlpSense» est ainsi un élément essentiel de mise en réseau à long terme des centres de recherche et des administrations dans toute la région des Alpes, et il contribue de manière déterminante au développement de l’écosystème de recherche et d’innovation dans la région alpine.

Contact:

  • Anke Evertz, Ministère de l’Économie, des Médias, de l’Énergie et de la Technologie, unité 45, Prinzregentenstraße 28, 80538, Munich anke.evertz@stmwi.bayern.de

Action n° 8 : Améliorer la gestion des risques et mieux gérer le changement climatique, notamment par la prévention des risques naturels de grande ampleur

Thème principal : prolongement de la gestion intégrale des risques naturels en une gouvernance du risque alpin dans la région alpine

Les nouveaux défis – et singulièrement ceux liés au changement climatique et à l’évolution démographique – requièrent une mise à plat de la gestion du risque. Sachant que les risques naturels dans la région alpine impliquent, de surcroit, un très grand nombre d’acteurs et de sujets concernés, il importe tout particulièrement d’impulser leur participation dans la gestion des risques naturels. Dès lors, la notion de « gouvernance du risque » constitue un prolongement de la gestion intégrale des risques naturels. L’objectif vise à réduire le risque et, ce faisant, les coûts supportés par l’économie à cause des risques naturels, en comblant les lacunes de la politique en matière de risque. Le principe le plus important de gouvernance du risque consiste à intégrer tous les acteurs concernés : une mise à plat systématique permettra d’améliorer l’efficience des processus de décision en s’appuyant sur la participation, la coopération, la transparence et l’action à long terme. Ce processus dit « multiparties prenantes » doit permettre de faire évoluer les mentalités en passant d’une protection pure et simple à la prévention, publique et privée. L’un des objectifs du groupe d’action n° 8 placé sous la direction, notamment, de la Bavière, visera par conséquent à élaborer des recommandations en vue d’une stratégie de gouvernance commune aussi large que possible au sein des Alpes dans l’approche des risques, y compris naturels.

► Mise en œuvre en 2017 : se prémunir des crues grâce aux forêts de protection alpines

Un symposium sur la forêt, protection contre les crues et les fortes précipitations, organisé dans le cadre de la présidence de la Bavière en 2017, posera un jalon important dans la collecte d’exemples de gouvernance en collaboration avec le ministère bavarois de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt ainsi que celui de l’environnement et de la protection des consommateurs. Cette manifestation éclairera la question de la lutte contre les crues grâce aux forêts de protection associée à d’autres mesures. En Bavière – tout comme dans l’ensemble de la région alpine – on ne saurait se passer des forêts de montagne polyvalentes pour protéger les êtres vivants, la vie et des biens matériels considérables. Ces forêts offrent par ailleurs tout un éventail d’autres fonctions importantes dans l’exploitation du bois, la garantie d’emplois dans les régions alpines rurales, sans oublier les loisirs et l’aménagement du territoire. Le symposium qui se tiendra dans les alpes bavaroises réunira des opérateurs concernés par les risques naturels, des experts de Bavière et d’autres pays ou régions de l’EUSALP afin qu’ils échangent sur leurs expériences de protection contre les crues par les forêts, à propos des fortes précipitations et des processus de gouvernance, tout en recherchant des exemples des meilleures pratiques.

Dans ce projet, la Bavière pourra à la fois jouer un rôle de pionnier grâce à des exemples de gouvernance réussis et bénéficier d’autres idées venues d’ailleurs. Il faut en effet savoir qu’il existe depuis 30 ans en Bavière une association étroite et extrêmement fructueuse entre nettoyage des forêts de protection et protection contre les crues. L’administration en charge des forêts et de l’environnement (notamment de l’eau), le groupement d’intérêt public des forêts domaniales de Bavière mais aussi des propriétaires privés de forêts travaillent de concert. On peut citer l’ « offensive de la forêt de montagne » comme exemple de parade. Il s’agit là d’un programme d’adaptation des forêts de montagne (qui protègent des risques naturels) au changement climatique. Le processus inclut l’ensemble des sujets concernés pour en faire des parties prenantes. Le projet indique des voies à suivre pour l’avenir, renforce la cohésion sociale autour des forêts de protection et amène à de nouvelles idées grâce à l’amélioration des échanges au sein des Alpes.

La participation au symposium de différentes institutions et différents sujets concernés découle de l’idée de gouvernance de la question « forêts de protection et protection contre les crues ».

  • Contact:
    Christian Wanger, Ministère de l’Environnement et de la Protection des consommateurs, Rosenkavalierplatz 2, 81925 Munich, christian.wanger@stmuv.bayern.de
  • Dr. Sebastian Höllerl, Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Forêts, Ludwigstraße 2, 80539 Munich, sebastian.hoellerl@stmelf.bayern.de

Questions au-delà de l’objectif et de l’action

► Des données numérisées pour la prévention des risques naturels

L’un des objectifs majeurs de la stratégie de l’UE pour les Alpes vise non seulement à une coopération transnationale mais aussi à favoriser la mise en réseau de différents projets. La Bavière étant représentée dans l’ensemble des groupes de travail de la stratégie de l’UE pour les Alpes, elle a pour ambition de profi ter de cette position particulière pour rapprocher les différents acteurs de la stratégie indépendamment des groupes de travail. Ainsi, des synergies pourront être établies et des coopérations lancées.

Les premiers effets de la synergie se feront sentir dans les questions de numérisation des données et de prévention des risques naturels. Le groupe de travail n° 5 envisage de mettre en place un modèle numérique de paysages en 3D s’appliquant à l’ensemble de la région alpine constituant la base numérique de la future collaboration entre pays riverains des Alpes. En s’appuyant sur ce modèle en 3D on pourra, par exemple, calculer avec une plus grande exactitude les répercussions environnementales sur les terrains non plats ou mieux prévoir les parcours d’avalanches et de chutes de pierres. Le groupe de travail n° 1 travaille lui aussi dans cette direction avec son projet de recherche « AlpSense » visant, à l’aide de procédés de télédétection en haute résolution et d’une visualisation en 3D, à déceler précocement les zones des Alpes présentant un potentiel risque de catastrophe naturelle. Il s’ensuit que les deux projets pourraient servir de base et de complément au travail du groupe n° 8 qui étudie la maitrise des risques naturels liés au changement climatique et oeuvre au perfectionnement de la gestion intégrale des risques naturels, en vue d’une gouvernance du risque dans la région alpine. En coopérant, ces trois groupes de travail pourraient se compléter et atteindre encore plus efficacement leurs objectifs.

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