La première étape de la démarche entreprise par la Métropole est la constitution d’une connaissance la plus précise et exhaustive possible des aléas naturels présents sur le territoire. C’est à partir de données complètes qu’il est possible d’avoir une approche intégrée et transversale des risques et développer ainsi une stratégie de résilience.
La seconde étape est d’identifier et de comprendre quelles sont les principales vulnérabilités du territoire. Ce recensement doit permettre de prioriser les actions de réduction de la vulnérabilité mises en place.
Grâce à ces connaissances, il est alors possible de mettre en place des moyens de prévention et de gestion des risques là où cela est nécessaire. Des stations de mesure et de suivi permettant une meilleure prévision des aléas sont installées (exemple : instrumentation des cours d’eau torrentiels). A partir de là il devient possible de mieux prévenir et d’alerter les populations exposées.
Couplé au développement d’une culture du risque et de l’incertitude sur le territoire ainsi qu’à la définition de stratégies d’intervention adaptées à chaque aléa, la gestion des crises et la sauvegarde des populations peut être fortement améliorée. Communiquer sur les aléas permet au citoyen de mieux les connaître pour s’y préparer et savoir faire face au moment venu.
C’est dans ces conditions que la résilience du territoire peut être développée, notamment dans différentes opération et projets sur le territoire qui sont accompagnés.
L’ensemble de ce processus de gestion intégrée des risques naturels est le socle de la démarche de GIRN mise en place par Grenoble-Alpes Métropole. Ce programme d’action, détaillé dans l’onglet suivant, doit permettre au territoire de devenir un territoire expérimental et pilote sur ces question-là et de diffuser les acquis auprès des autres territoires alpins.
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