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      Le projet  multirisques naturels est basé sur 6 grands objectifs, eux même déclinés en  différentes actions : 
Objectif  1 : Améliorer la connaissance des aléas, leur prévention et leur gestion  
      
        - Changement climatique et feux       de forêt : 
 
          Approche expérimentale sur l’adaptation des forêts du territoire au       changement climatique. Développement de méthodes de gestion et de       prévention des incendies adaptées aux zones de montagne (plantation       d’espèces adaptées, gestion sylvicole…) permettant de protéger les       boisements et leur rôle de forêt de protection. (interactions avec le projet       de recherche SDA « GROG ») 
        - Amélioration de la prévision       des crues torrentielles : 
 
          Mise en œuvre d’un réseau de surveillance des torrents du territoire       (instrumentation des torrents, modèle hydrologique pluie/débit, suivi des       précipitations, transmission…). Mettre en place un système d’alerte et de       prévision à disposition des communes. (interactions avec le projet de recherche       SDA « HYDRODEMO ») 
        - Amélioration de la connaissance       de l’aléa torrentiel : 
 
          Amélioration de la connaissance de l’hydrologie, du fonctionnement       hydraulique et de la morphodynamique des affluents torrentiels. Mieux       appréhender la résistance des ouvrages de protection et développer un       outil opérationnel d’évaluation de leur performance. (interactions avec le       projet de recherche SDA « HYDRODEMO ») 
         
        
      Etudes  portées par les partenaires de recherche (SDA) : 
      
        - De la connaissance scientifique à la Gestion intégrée  des Risques rOcheux dans le territoire de Grenoble Alpes métropole : GROG (INRAE)
 
       
      
        - Évaluation de l’aléa torrentiel : hydrologie et       transport solide des petits bassins versants de montagne de la région       grenobloise (HYDRODEMO) 
 
          INRAE, UGA (IGE) 
       
      Projets de Recherche et Développement complémentaires : 
      
        - Le projet « conséquences       des ruptures de digues en secteur urbain », en partenariat avec le Cerema       vise à mieux connaître les aléas spécifiques aux bandes de précaution à       l’arrière des digues et de proposer des solutions innovantes d’adaptation       de l’urbanisation et de réduction de la vulnérabilité dans ces zones. 
 
       
      Objectif  2 : Réduire la vulnérabilité et développer la résilience du territoire 
      
        - Etudes d’adaptation et de       faisabilité du renouvellement urbain et des projets face aux risques : 
 
          Etude pratique sur des territoires expérimentaux des moyens de réduction       de la vulnérabilité (renouvellement urbain) ou d’adaptation des secteurs       de projets aux risques par de la construction résiliente. Evaluation de la       faisabilité économique, sociale et de la pertinence de ces projets       résilients. 
         
        
      Projets de Recherche et Développement complémentaires : 
      
        - Le projet « adaptation et       résilience urbaine métropolitaine : urbanisme et bâti exposés à des       risques hydrauliques », en partenariat avec le Cerema doit permettre       la création d’un guide de l’aménagement et de la construction en zone       inondable adapté aux enjeux de la Métropole ainsi que de faire émerger une       charte de l’aménagement résilient à destination des acteurs du territoire.       Un travail de co-construction et de sensibilisation avec les acteurs       concernés est un axe fort de ce projet.
 
       
      Objectif  3 : Améliorer la gestion des crises et la sauvegarde des populations du  territoire 
      
        - Amélioration de la connaissance       de la vulnérabilité du territoire :
 
          Mieux connaître la vulnérabilité du territoire notamment concernant       l’impact des aléas sur les réseaux urbains (eau potable, usée, chauffage,       gaz et électricité…), infrastructures urbaines (transports), durée avant       retour à des conditions normales, etc…). Ces éléments permettront de       définir une stratégie intégrée de sauvegarde des populations. 
        - Réponse au sur-aléa rupture de       digues en gestion de crise :
 
          Définition d’une stratégie opérationnelle en cas de d’inondation par       défaillance des ouvrages en fonction des aléas, de la réaction des       populations, des incertitudes (anticipation), de l’acceptabilité sociale       et politique… 
        - Effets dominos d’un séisme :
 
          Déterminer les conséquences des effets domino sur l’organisation de la       sauvegarde des populations afin de prioriser l’action de la Métropole et       de ses communes. 
       
      Objectif  4 : Accroître la culture du risque de la population 
      
        - Développement de la culture du       risque et des bons réflexes :
 
          Diffuser et développer la culture du risque pour adapter le comportement       de la population face aux risques et développer les bons réflexes.       Exemples d’actions : création d’une « école de la résilience », installation       de repères artistiques marqueurs des risques et de la résilience, développement       d’une vidéo 3D pédagogique, création d’un lieu d’exposition, déploiement       d’une « caravane du risque »… 
         
        
      Objectif  5 : Communiquer sur les risques et les bons réflexes 
      
        - Communication sur les risques       et la résilience
 
          Renforcer la connaissance sur les risques de la population, faire       comprendre et mettre en avant la stratégie métropolitaine en matière de       risques et de résilience ainsi que les actions menées par la collectivité       notamment dans le cadre de la GIRN (développement d’une stratégie de       communication et d’un plan de communication, production de supports de       communication, développement d’un site internet interactif, balades commentées,       réunions publiques…). 
       
      Objectif  6 : Devenir un territoire moteur et diffuser l’expérience à l’échelle du  massif 
      
        - Permettre aux autres       territoires alpins de capitaliser sur l’expérience grenobloise. 
 
         
        
      
       
       
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