Introduction au vocabulaire du diagnostic des risques naturels majeur

La « gestion intégrée », comprise comme un nouveau référentiel d’action et de gestion, privilégie une approche globale (prévention et gestion de crise) et territorialisée (à l’échelle des bassins de vie pluri communaux) des risques venant en complément à leur gestion régalienne. La gestion intégrée implique, de fait, une vision globale de la problématique d’un territoire dans ses caractéristiques propres de développement, comme de fonctionnement. Elle suppose, aussi, un travail spécifique sur les modes de gouvernance, la réduction des vulnérabilités territoriales, et la résilience des populations. À ce titre, ce type de démarche repose sur une implication forte autant des acteurs de la gestion des risques que des acteurs du territoire (citoyens, opérateurs économiques, aménageurs, opérateurs touristiques, associations agricoles, etc.).

En termes de méthode, cette vision de la gestion des risques tend à dépasser la conjugaison Enjeux/Aléas, qui ne laisse que peu de place aux actions anthropiques visant sa réduction. Avant d’appliquer cette formule, il convient d’en définir les termes et de préciser sur quelle entité nous cherchons à étudier le risque. En effet, il est possible d’adapter cette formule à l’échelle d’un bâtiment, d’un quartier ou d’un pays. Notre objectif est d’avoir une lecture du territoire de la CCAPV à travers le prisme de la gestion intégrée des risques naturels. De ce fait, nous avons à considérer les aléas propres au territoire, ses enjeux, ses vulnérabilités et ses capacités de réponses à une situation de crise. Pour arriver à nos fins, les différents paramètres pris en compte auront une portée communale et seront évalués sur une échelle allant de 1 à 5.

L'ensemble de la démarche méthodologique est disponible sur ce document :

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