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Etude historique sur les inondations et aménagement du territoire dans le bassin versant du Guil sur les 3 derniers siècles Les crues du Guil et de ses principaux affluents ont marqué profondément les esprits et l’aménagement du territoire. Elles seront analysées à travers différents sujets généraux ou spécifiques en lien avec la gestion de ces événements, l’aménagement du territoire, la culture du risque et la mémoire des habitants. La prise de recul historique sera d’aumoins trois siècles avec le souci toujours d’éclairer le contexte, les questions et les enjeux. Cette étude vise plusieurs objectifs :
Mutualisation de la pose des repères de crue sur le bassin versant du Guil Témoins historiques de grandes crues passées, les repères de crues sont des marques destinées à faire vivre la mémoire des inondations. Ils matérialisent le souvenir de ces évènements importants que le temps peut parfois effacer. La connaissance du risque passé et l'anticipation des risques à venir nécessitent, à travers cette action, un recensement des informations existantes, la mise en place d'un protocole commun et la diffusion des informations récoltées et des ressources créées. Formation des gestionnaires de camping et mise en place d'une information préventive à destination des campeurs Les terrains de campings sont des zones particulières à plus d’un aspect. Ces dernières années, la demande est devenue telle que le camping est la première forme d’hébergement touristique marchand en France. Cette augmentation a créé une réelle dynamique amenant les professionnels à toujours améliorer la qualité d’hébergement, les services afin de répondre aux attentes d’une clientèle toujours plus exigeante en termes de confort, de loisirs mais également de sécurité. Le but de cette action est de valoriser la communication auprès des usagers, afin de développer les capacités d'anticipation face aux risques. Etude opérationnelle de gestion de crise intercommunale en s’appuyant sur les outils de la GIRN Les 12 communes du bassin versant du Guil sont toutes typiques des territoires de montagne (petites communes, multialéas, interaction entre eux, activité économique principale basée sur le tourisme, fortes vulnérabilités territoriales, pression urbanistique importante, etc.). Elles sont également peu peuplées de façon permanente mais le nombre d’habitant peut être multiplié par 20 en saisons touristiques (hivernale et estivale). Depuis le début du travail réalisé dans le cadre du TAGIRN porté par le PETR du Briançonnais des Ecrins du Guillestrois et Queyras, une majorité des acteurs de la gestion des risques naturels, mais également les élus eux-mêmes, ont montré leur besoin de travailler de façon conjointe et coordonnée sur la thématique des risques naturels mais également de la gestion de crise. Partant du constat qu’un certain nombre de points peuvent être mutualisés de façon concertée (logique amont-aval, logique de bassin versant, bassin de risques et bassin de vie, etc.), il est certain qu’il est nécessaire de réaliser une étude opérationnelle de gestion de crise intercommunale aboutissant à des outils de suivi de gestion de crise adaptés et appropriés par les acteurs locaux. Le glissement de terrain du Pas de l’Ours sur la commune d’Aiguilles et le risque étudié de la vague de submersion illustre ces logiques amont-aval et ce besoin de coordonner les outils de gestion de crise à une échelle intercommunale. Sentier d’interprétation sur les risques naturels et plaquette d’information Les populations ont un droit d’information sur les risques majeurs auxquelles elles sont soumises et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Cette information est disparate selon les territoires et les communes. Or chaque acteur a sa place et son rôle dans les politiques de gestion intégrée des risques naturels en montagne. Cette action est le fruit d’une réflexion commune menée dans le cadre d’un stage de territoire qui s’est déroulé dans le Queyras à l’automne 2016 sur la thématique des risques naturels en montagne et qui a réuni les professionnels du territoire (accompagnateurs de moyenne montagne, propriétaires de centres de vacances) et ceux de la gestion du risque. Ce stage a été réalisé en partenariat étroit avec la mission « GIRN » du PETR du Briançonnais, des Ecrins, du Guillestrois et du Queyras. L’objectif poursuivi est double : - Réactiver la mémoire et la culture du risque - Sensibiliser les populations de montagne à la problématique du « vivre en montagne avec les risques » Etude STEPRIM Les collectivités du bassin versant du Guil se sont engagées dans un Programme d'actions de prévention des inondations (PAPI). Le Parc naturel régional du Queyras a d’abord porté l’animation d’un PAPI dit « d’intention » sur 2014-2016 constitué uniquement d’études. En tant que maitre d’ouvrage des études à l’échelle du bassin versant du Guil, il a réalisé le dossier de candidature à l’appel à projet d’un PAPI « complet » pour programmer des travaux sur la gestion et la prévention du risque inondation. Le territoire a été labellisé par la commission mixte d’inondation en décembre 2017. La convention cadre n’a pas encore été signée à ce jour par tous les cofinanceurs, en raison du désengagement de la Région. Ainsi, en 2016, le PNR du Queyras a assuré l’animation territoriale d’une étude de préfiguration pour la Gestion Intégrée de la Prévention des Aléas de Montagne (PREGIPAM) réalisée par le RTM05, la DDT05 et le Pôle Alpin des Risques Naturels (PARN). Cette expérimentation a été impulsée par la DREAL fin 2015 dans l’objectif de préfigurer ce que pourrait être un futur programme d’action publique à l’échelle d’un bassin de risque en s’inspirant du principe des PAPI. Une expertise et une méthodologie ont été déployées sur le bassin versant du Guil mais il reste encore des compléments à apporter pour aboutir à une stratégie et un programme d’actions pleinement opérationnel et partagé. Aussi, c’est dans la continuité de cette étude et de son expérience d’animation de politiques de gestion intégrée que le PNR du Queyras souhaite finaliser l’étude pour aboutir à une « stratégie territoriale pour la prévention des risques en montagne ». Le territoire choisi est le bassin versant du Guil qui correspond au bassin de risques du Queyras et du Guillestrois. Il est un territoire particulièrement privilégié pour définir une stratégie de prévention des risques en montagne.
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