CARACTÉRISTIQUES DE L’ACTION |
- Contexte : l’enseignement dans les écoles primaires prend de plus en plus appui sur les caractéristiques géographiques, sociales et politiques du territoire, ainsi que leur dynamique.
- Champ de l’action : sensibiliser aux risques naturels des classes de cycles 3 (CE2-CM1–CM2) à travers une approche territorialisée des risques en impliquant des acteurs locaux clefs (cf. maire, SDIS, RTM, syndicat de rivière).
- Institution porteuse : Syndicat mixte des Baronnies Provençales (SMBP).
- Logiques visées :
- Sensibiliser et développer les capacités d’observation des scolaires ;
- Réaliser une approche territorialisée des risques en impliquant des acteurs locaux (maire, RTM-ONF, syndicat rivière) ;
- Valoriser le travail réalisé par les élèves par des temps de restitution, d’échanges ou de communication auprès d’un public large ; tout en y faisant participer les acteurs des risques du territoire (élus, ONF-RTM, syndicat rivière, EMALA, SDIS, associations, etc.).
- Publics cibles : les scolaires et enseignants des écoles primaires (cycle 3) des écoles de Ribiers et Barret-sur-Méouge ; ainsi que la population de ces communes.
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CLÉS DE RÉUSSITES DE L'ACTION :
• Avoir des enseignants volontaires
• Co-construire le projet pédagogique sur les risques naturels avec les enseignants en identifiant des personnes ressources (gestionnaires des risques, animateurs, etc.) pouvant intervenir auprès des enfants |
PERSPECTIVES
Aller vers une reconductibilité tacite des actions et du groupe d’acteurs
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DIRES D'ACTEURS
« A travers ce projet sur les risques naturels, mes élèves ont été amenés à s’intéresser à leur environnement proche de manière approfondie. En s’appuyant sur les réalités locales de notre commune, ils ont acquis un grand nombre de connaissances notionnelles (sciences, géographie, éducation à la citoyenneté…) mais aussi des savoirs faire tels que la lecture de cartes et de paysages, l’analyse de documents ou la réalisation d’une exposition. Le travail mené en groupes hétérogènes a permis à chacun de s’investir selon son niveau de classe et ses capacités. La réalisation d’une exposition pour la fête de l’école a été l’occasion de fédérer le travail de chacun et de le transmettre aux familles afin de sensibiliser l’ensemble de la communauté aux risques locaux.
Nous remercions tous les partenaires qui se sont investis avec nous dans ce formidable projet. »
Laetitia BOYER, enseignante de l’école de Ribiers, classe de CE2/CM1/CM2 |
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OUTILS, MOYENS ET PARTENARIATS DÉVELOPPÉS |
Moyens développés
- Moyens de concertation et d’interaction : échanges avec les instituteurs ; et l’EMALA (Equipe Mobile Académique de Liaison et d’Animation) du Buëch pour co-construire le projet scolaire
- Moyens de sensibilisations : travaux pratiques, ateliers et exposition
Outils développés
- Outil de communication pour porter à connaissance l’action : dossier de presse et publications dans des journaux locaux
- Outils de sensibilisation : posters de l’exposition sur le thème du risque inondation ; cahiers d’information ; DICRIM des enfants
- Outil méthodologique : méthodologie développée pour le projet scolaire et outils pédagogiques
Partenariats impulsés
- Partenariat avec l’EMALA du Buëch, et le corps enseignants des écoles concernées
- Partenariat avec les communes du site test
- Partenariat avec les syndicats de rivière présents sur les territoires des sites tests
IMPACTS DE L’ACTION SUR LE TERRITOIRE |
Impacts directs
- Sensibilisation des scolaires de cycle 3 aux risques naturels présents sur leur territoire :
- Les expériences menées dans le cadre de travaux pratiques leur ont permis de mieux comprendre les mécanismes des phénomènes naturels
- Les différentes rencontres organisées avec des acteurs locaux leur ont appris qui étaient les gestionnaires des risques et quels étaient leurs rôles
- Sensibilisation des parents d’élèves aux risques naturels présents sur le territoire
- Mise en place d’outils pédagogiques et de démarches adaptés au territoire et à ses risques
Impacts indirects
- les enseignants, qui ont co-construits les activités, pourront mieux intégrer la notion des risques naturels dans leurs enseignements futurs
- Les enfants des écoles primaires apparaissent comme des vecteurs de sensibilisation aux risques naturels auprès des élus locaux et de la population
Difficultés et limites rencontrées
- Difficultés d’adapter le discours et les éléments de compréhension à des classes à plusieurs niveaux (CE2, CM1 et CM2)
- Difficultés d’évaluer le degré de sensibilisation des parents d’élèves à long terme aux risques naturels
L’essentiel des moyens nécessaires pour ce type d’action sont humains et dépendent du degré de motivation et d’implication des différents acteurs locaux. Il est à noter qu’il est relativement aisé de mobiliser ce type de moyens dès qu’il s’agit d’actions en faveur d’enfants. Les moyens matériels quant à eux sont souvent disponibles gratuitement ou réalisables manuellement. |
Phase 1 : détermination de l’action et de sa stratégie dans le cadre de l’élaboration du dossier technique et financier 2012 du site pilote par le syndicat des Baronnies Provençales
Phase 2 : « appel à envie » lancé par le réseau « éducation au territoire » du futur Parc aux différentes écoles du territoire, 2 écoles ont alors fait remonter une demande de sensibilisation de leur scolaire (cycle3) aux risques naturels
Phase 3 : construction du projet risque de chacune des classes à travers des réunions et des échanges avec les instituteurs volontaires et l’Emala du Buëch
Phase 4 : animation du projet et interventions au sein des classes en année scolaire 1 et 2
En première année scolaire (2012-13) les différentes phases d’animation, au nombre d’une dizaine de demi-journée, se sont déclinées en différentes séquences :
- Travaux dirigés dans l’objectif d’apporter des connaissances et du vocabulaire sur les risques et leur gestion (dessins, schéma, vidéos, photographies, observations des phénomènes naturels)
- Travaux pratiques pour une meilleure compréhension des phénomènes naturels (les états de l’eau, transfert de l’eau dans les sols, cycle de l’eau, suivi d’un glissement)
- Rencontres avec des gestionnaires du risque (Elus ou Maire, technicien ONF-RTM, technicien rivière, etc.)
- Sorties sur le terrain à la découverte du risque (zone inondable, érosion de berge, rivière et torrent, ouvrages de correction ou protection, etc.)
En 2ème année (2013-14) les différents éléments d’animation prendront la forme de jeux de rôle, d’enquête, et d’observation de phénomènes naturels (glissement de terrain).
Phase 5 : valorisation des éléments
- En première année (2012-13) : la valorisation des éléments du projet de la classe a été réalisée sous forme d’un « DICRIM » des enfants pour l’école de Barret sur Méouge ; et d’une exposition sur le risque inondation présents sur la commune pour l’école de Ribiers
- En 2ème année (2013-14) : la valorisation pourra prendre la forme d’un film d’animation ou d’un site internet dédié aux risques naturels
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